Tu es le délicieux objet de mes désirs,
Tu es le capricieux sujet de mes délires…
Cette phrase me trotte dans la tête
comme une petite chansonnette
dont je s’rais tombée raide en amour
et qui m’obséderait tout le jour
Parfois au milieu d’un autre truc
mon cœur arrête de respirer :
en évidence tu es planté
au beau milieu de mes pensées
Tu te tapes direct l’incruste
dans mon cerveau de p’tit moineau
Je lâche la bride à grand galop
t’allumes en moi des braseros
Comme tu me troubles mon désiré !
Ho Moi je voudrais tant te voir
Tes lèvres au dessin si parfait,
gonflées, pulpeuses, porteuses d’espoir
Car tu sais en toi tout me charme
même tes yeux de comédiens
à force d’habiller tes âmes.
De te voir ! Faut que je trouve moyen…
Comme tu me troubles mon désiré !
Moi, je voudrais tant te parler,
On se racontera nos histoires,
exubérance et soleils noirs,
On se parlera d’nos imparfaits,
qui sans cesse se modifient
De ceux qui s’ennuient et oublient
de ceux qui éructent et puis meurent.
Te parler ! Faut que je trouve moyen…
Comme tu me troubles mon désiré !
Moi, je voudrais tant te toucher.
J’ai tout de suite su ma faiblesse
Mélange de force et de souplesse
de grâce non dénuée de vigueur,
tu es si félin que j’en meurs.
J’invoque, sous habits superflus
l’hypnotique cambrure de tes reins.
Te toucher ! Faut que je trouve moyen…
Je suis en manque de toi, et tu combles ma vie.
Mais le pire de tout ça c’est que tu l’sais même pas.
il fait si beau dehors, et moi je pense à toi
à nous, à te rejoindre, à n’importe quel prix
Le vent dans les rideaux s’engouffre par moment
et le très fin voilage gonfle démesurément
il respire, il s’envole, prit dans les courants d’air
et invite au voyage réel ou imaginaire…
Miette