La chanteuse

Elle est ma muse aux sombres yeux,
elle est ma muse du merveilleux,
en elle s’étreignent terres et cieux ;
je n’y puis rien, elle me fait feu

Une déesse je le confesse.
Et j’dis pas ça que pour ses fesses.
La femme bien droite sur ses 2 hanches,
plante, séductrice, sa touche intense !

Une main caresse le micro,
et tels des entrelacs floraux,
l’autre souligne ses rondeurs,
délicatesse de ses gestes…

Les yeux au ciel percent le plafond,
s’en vont au bleu, oiseaux se font.
Icône de pourpre et de velours,
elle se recueille avant d’voler.

Incarnation en cet instant
de l’éternel féminin,
bienveillante et altière,
et dans ses yeux de la lumière.

A l’attendre chanter, de joie, mon cœur palpite,
au tamis de ses yeux les étoiles crépitent.
Ballerine cristalline, au fil aigu de l’émotion,
chaloupée elle m’emporte, je chavire en dévotion…

Miette

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