Le feu au cul

Tu as le feu au cul, me disait mon grand-père.
Ça manquait pas de recul, mais je n’appréciais guère,
son petit air sévère qui me faisait misère,
d’être pis que légère à mener mes affaires.

Mais à bien y revenir, je me dis cependant,
que cette envie de vivre était un fleuve puissant,
quand j’avais 22 ans et des rires plein les dents.

En effet j’embrasais la vie à plein poumon !
Poussée par mon derrière et devant mon menton,
je découvrais le monde et aussi les garçons,
enivrée d’être rose jusqu’au moindre bouton,

et confiante en demain qui se montrait offert
j’ai décidé que vivre était la chose à faire…

Miette

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