Le surmoi en vacances

Je m’suis levée un matin, depuis j’écris plus rien.
Je m’suis levée un matin, depuis plus rien ne vient.
Enfin si, quelquefois, des bouts, par-ci, par-là…
Ma procrastination tient de l’obstination.

Si au moins, comme excuse, j’avais la feuille blanche !
Mais que nenni, pervenche ! Dans l’été, en silence,
s’enroule ma paresse, en baobab immense.

Comme disait ce cher Vian, on s’rait moins malheureux
si ces glandus d’poètes voulaient bosser un peu !!!

Miette

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