Et je vois peu à peu des pleins et des déliés,
qui viennent marquer mon corps comme le font mes pensées
Les rides inscrivent en moi la grande marche du temps,e
qui avance et déroule ses grands chambardements
Il me faut bien admettre que cela me déplaît
même si je n’puis nier, que c’n’est que normalité
Lors un ange apparaît, il porte entre ses mains
un bouquet de jasmin, des baisers pour demain
De mes résignations je vais faire un manteau,
de mes indignations, comme d’un chagrin, la peau
Difficile à penser, mais c’est pour ses enfants,
qu’il faut que vienne Automne, pour que vive Printemps…
Miette