Marcel ou La fixation (! Texte vulgaire)

Un jour, pour mon anniversaire,
cette salope de vie, en catin,
m’a fait un de ses coups d’putain.
Elle m’a offert, croyant bien faire,
un sale minet même pas sevré
et suppôt d’Satan avéré.

Bon déjà tout chaton, c’était une tête de fion.
La daronne, qu’est trop conne, et qui m’dit : « Mais c’est rien,
contrôle pas ses sphincters, c’est pas bien grave, pousse pas,
surtout qu’tu nettoies pas… » Ben, y manquerait plus qu’ça !
Mais moi j’lui dis : « Tu parles, en plein dans mes affaires,
il a trop bien visé, comme s’il voulait m’faire chier ! »

Quand j’vois sa gueule je suis baba,
un air de dire : de toi à moi,
chuis là pour te péter les noix !
J’ai le faciès en aubergine,
cernes creusés à l’encre de chine,
à cause de cette engeance féline.

Pour se foutre de ma tronche, on m’a offert l’aut`jour,
une grosse peluche, infâme, dont la sale trombine
ressemble à c’foutu chat, qui se marre, comme un rat.
Au début, ça m’vénère, mais j’me dis, après tout,
ce vicelard de matou, j’vais te l’flanquer dans l’trou !
Il m’a fait déjanter, à coup d’miaous, ce roux !

Il est mauvais, il est tordu,
il est méchant et trop affreux,
j’t’arracherai les yeux, tête de cul,
t’as même pas beau poil, péteux.
En attendant j’prends le temps d’penser,
à comment que j’vais t’éclater.

Pis quand j’t’aurai crevé, je pourrai m’occuper ;
En souvenir de toi, feu greffier de malheur,
cette peluche me fera un truc à tripoter,
pour me dire que j’t’ai eu, et qu’c’est moi qu’ai gagné !

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